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Le Brandebourg est la région autour de Berlin. Le tour complet fait 1100 kilomètres. Nous en aurons fait les trois quart, en trois semaines de vélo, et un peu de train.Une semaine de tourisme à Berlin pour finir.
Ce länder est en ex-Allemagne de l’Est. 20 années n’ont pas encore effacé les traces du rideau de Fer. Des routes secondaires faites d’ornières bétonnées. Des fermes immenses, héritages des kolkhozes : pas vraiment de l’élevage bio. Le mauvais pavé de petites sections couvre encore les trottoirs. Dans les petites villes seules les rues principales sont bordées de trottoirs. Le temps n’a pas encore rattrapé le brandebourg profond. Ces rues où la Stasi guettait et surveillait les individus. Les esprits sont encore empreints de méfiance vis à vis des étrangers. Mais la distance tombe vite si on fait le premier pas vers les habitants, dès que l’on pousse la porte des commerces. Dans la campagne nous n’avons rencontré aucun touriste. On a bien aimé d’ailleurs. Une conséquence inattendue de l’ère communiste : peu parlent anglais, la langue du capitalisme, pouah ! Par contre il n’est pas rare de rencontrer des francophones, notre langue était enseignée dans les lycées.
Les forêts de feuillus y sont grandes et parcourues de pistes cyclables, comme toujours en Allemagne. La faune y est nombreuse : aigles, biches, cigognes, hérons, oiseaux de toutes plumes, mammifères de tous poils, cyclistes de tous styles.
Les lacs : Quand il n'y a pas de forêts, c’est que vous êtes devant un lac. Ils sont si nombreux et vastes que certains plaisanciers font une partie du tour du Brandebourg en bateau. On doit aussi pouvoir le faire en canoë. Ces lacs sont reliés entre eux par des canaux. Sauf la partie sud et sud ouest : les travaux de création des canaux de liaison.
Les trains régionaux sont toujours prévus pour accueillir les vélos. Les allemands ne vous regardent pas de travers quand vous rentrez à 9h00 dans un train bondé de la gare centrale de Berlin, avec quatre vélos et leur dix sacoches Ortlieb jaunes, une remorque pliée, une troisième roue, et les quatre enfants. Les banlieusards allemands se sont tassés vers le fond, courbés pour éviter les guidons, ils ont rentrer leur ventres. Toute la famille était à bord, ouf ! Les portes se refermaient, quand un allemand et son vélo s'est engouffré tel un lapin rentrant au terrier poursuivi par le renard. La foule se resserre encore, sans broncher. Les allemands sont souvent grands et costaux, voir bedonnant et parlent fort. Mais dans les trains ils se font tout petit, lilliputiens.
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| Tiens, voilà la pluie |
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| Route type R.DA |
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| Un lac comme il y en a tout autour du Brandebourg. |
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| Un abris pour la pluie. |
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| Piste cyclable au milieu de la forêt. |
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| Tiens la pluie! Chouette il y a un abri. |
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